Solutions de traitement de l’air au sein des établissements de santé

En cette période d’épidémie de virus, le traitement de l’air des zones d’accueil de personnes infectées est plus important que jamais et peut permettre limiter la propagation du COVID-19. Pour cela, PHOSPHORIS a souhaité vous présenter quelques installations de traitement d’air adaptées aux circonstances actuelles.

La taille du virus, comprise entre 0.12 et 0.16 µm, est donc inférieure à une particule d’1µm de diamètre que l’on identifie comme étant une PM1. Pour une sécurité optimale, un filtre HEPA est la solution la plus adaptée au traitement de l’air. Ce filtre à haute efficacité, capable de filtrer plus de 99.9% des particules en un seul passage, est notamment utilisé dans les milieux sains tels que les blocs opératoires ou encore les salles blanches.

 

 

Le virus a un taux de contagion (appelé R zéro) compris entre 2 et 2,5 selon les estimations actuelles (mars 2020), cela signifie qu’une personne porteuse et contagieuse peut transmettre le virus à plus de deux personnes.

  • La contamination aéroportée

La transmission du virus se produirait principalement par transmission nosocomiale, par les postillons [éternuements, toux], voire même lors d’une discussion. 

  • La contamination par les surfaces

COVID19-transmission-surfaceLa transmission peut se faire après un contact avec des surfaces contaminées par ces sécrétions. Le virus survit quelques heures à quelques jours sur des surfaces inertes sèches, et plusieurs jours en milieu aqueux.

Guide méthodologique pour le traitement de l’air

 

De manière générale, il est fortement déconseillé de prendre en charge un patient dans une chambre avec un traitement d’air incluant une pression positive pour éviter la diffusion du virus vers l’extérieur.

PHOSPHORIS, suivant les recommandations de l’OMS et des autorités sanitaires françaises dans le cadre de la prise en charge de patients suspectés COVID-19, propose les 3 solutions suivantes, par ordre d’efficacité, de la plus optimale à la chambre d’urgence :

1. Chambre à pression négative avec système de traitement de l’air

Installer les patients dans une chambre individuelle, en pression négative. L’air de la chambre est extrait puis filtré à l’aide d’un filtre HEPA pour être évacué vers l’extérieur. Un épurateur d’air peut être ajouté pour filtrer l’air et limiter la propagation des aérosols potentiellement infectieux.

Chambre à pression négative avec système de traitement de l’air

2. Chambre standard à système de renouvellement d’air + système Plug & Play

Si la première solution n’est pas possible, alors une chambre individuelle avec un système de traitement de l’air, afin de mettre la chambre en pression négative, peut être envisagée

Chambre standard à système de renouvellement d’air + système Plug & Play

3. Chambre quelconque d’urgence + un système d’étanchéité et un Plug & Play

En l’absence de système de traitement d’air, il est conseillé d’utiliser un traitement d’appoint qui permet la filtration de l’air en solution d’urgence. Il est important de vérifier que l’air n’est pas partagé avec d’autres locaux. Il faut dans ce cas :

  • Maintenir la porte de la chambre fermée et étanche
  • Respecter les mesures barrières
  • Aérer à un rythme régulier la chambre du patient
  • S’assurer que la pression de l’air dans la chambre est nulle
  • En l’absence de sas, sanctuariser un espace dans le couloir permettant habillage et déshabillage du personnel.
Chambre quelconque d’urgence + un système d’étanchéité et un Plug & Play

De plus, il convient chez tout patient nécessitant la ventilation mécanique d’utiliser un filtre antimicrobien sur les circuits expiratoire et inspiratoire du ventilateur. 

  • Compte tenu de cette stratégie, l’utilisation d’humidificateur chauffant est déconseillée.
  • De même il est conseillé de privilégier un système d’aspiration clos afin d’éviter les aérosolisations et risques de contamination lors des aspirations.
  • La fréquence de changement des filtres échangeurs de chaleur et d’humidité peut être abaissée à toutes les 48h (voire plus en l’absence de saturation du filtre) au lieu des 24h habituelles, afin de limiter les déconnections de circuits.
  • Les techniques à risque d’aérosolisation, ainsi que les déconnections du circuit, sont un risque de contamination du personnel et doivent être autant que possible évitées (ventilation non-invasive, oxygénothérapie à haut débit).

PHOSPHORIS propose différentes solutions de traitement de l’air adaptées à tous types de locaux à l’accueil de personnes infectieuses ou en suspicion. Ces solutions Plug & Play peuvent y être déployées dans les plus brefs délais en France, mais également à l’international.